VIVA LA CORSA 2012

Mercredi 11 avril, 180 km, la suite de nos aventures .....après une nuit mouvementée sur le bateau , nous voilà arrivés à Ajaccio. Un petit déjeuner nous attend à bord du ferry, puis on remballe les affaires et hop, on selle les montures, un peu de foin et c'est parti – ah non mille excuses c'est pas des animaux...- donc pas de foin. On enfile tous la combine de pluie –
eh oui pas de bol la météo n'est pas clémente – donc dans le doute...sauf Alain et Christine qui veulent la mettre dehors, huuuummmmm la bonne idée , pas plutôt dehors qu'on se prend une drache (grosse averse en mosellan) du tonnerre sur la courge avant même de démarrer. On se dépêche de trouver notre hôtel fissa avant de ressembler à des méduses échouées...trop tard, même en faisant fissa on arrive à l'hôtel trempés comme des souches,




youpppiiiiiiiii, tout le monde est très content . On dépose nos valises pour se balader plus légers et on se retrouve tous attroupés dans le hall de l'hôtel avec des têtes de tueurs psychopathes débordant de joie à maudire le temps et à sortir des BOR......L de ME....E de PU......N de temps de ME.....E à la C..N - ouais la météo nous inspire - .

Passé ce petit (énorme) coup de bâton (massue), on se reprend et puis ben de toute façon on a pas bien le choix faut se lancer...il ne pleut plus, vite sautons sur les bécanes et partons vite. On traverse Ajaccio pour prendre notre route de promenade et au bout de 2 kilomètres la pluie reprend et pas qu'un peu, merci petit Jésus (je te déteste) et ça pendant les 2 prochaines heures donc on se résigne et on roule. Quel dommage que ce fichu temps nous pourchasse parce que c'est absolument magnifique, le paysage est splendide, parfois un nuage se corne pour laisser passer le soleil et là c'est une merveille....




Nous continuons notre virée comme prévue et partons vers le Col d'Evisa, plus on monte plus il fait noir et plus il fait froid, plus on descend plus il fait jour mais plus il y a de vent c'est au choix. Nous on a choisi de monter – on est des dingues -




Sur les hauteurs, premiers virage : des vaches, deuxième virage le brouillard – même qu'on aurait pu tourner le clip de THRILLER – troisième virage : les panneaux indicateurs sont criblés de trous de balles ( j'insiste sur
l'orthographe ), hummmm c'est très engageant....quatrième virage :toute une famille de petits cochons ......Prochaine priorité : trouver un endroit où s'arrêter avant d'être transformé en
surgelé Picard ....et là ….ALLELUIA , un restaurant qui nous accueille à bras ouverts avec UNE CHEMINEE ALLUMEE – je vous aime -. Café, chocolat, 45 minutes pour se reprendre, décrisper tout ce qu'il y a à décrisper, et c'est reparti vers Porto notre destination de repas. Après quelques km le SOLEIL ,




et oui messieurs dames il a bien voulu se montrer cet EN.....LE, nous attaquons des routes qui chez nous s’appelleraient plutôt chemins jusqu' à nous retrouver au fond des Gorges de la Spelunga au pied de Porto, c'est superbe.




Arrivé dans Porto on aperçoit la mer, un chien vautré au milieu de la route aussi,




et nous allons tout droit en bord de mer pour quelques photos


et surtout MANGER (jamais j'ai crevé de faim comme ça!!!!). Après quelques discussions on choisi un resto, on mange comme des petits cochons, vers 14 heures c'est reparti pour de nouvelles aventures. On prend la direction de PIANA et ses Calanques, une petite merveille, on a du s'arrêter 20 fois pour des photos, tous les 100 mètres il y a quelque chose de plus joli à voir que 100 mètres avant, vraiment c'est beau....








on s'est arrêté sous un eucalyptus, on a ramassé des graines pour ce fumer un méga
cône le soir... :afro: yeah t'en veux man ?.....

Nous sommes rentrés à l'hôtel vers 16 heures, repos réglementaire en chambre pour ceux qui veulent ou promenade en ville pour les plus courageux – j'avoue j'ai fais ma feignasse et Pat aussi -. Repas à 20 heures servi avec une catapulte au resto de l'hôtel et DODO, demain ça va être pire.

......

Jeudi 12 avril, debout 7 heures, petit déj et départ à 9 heures pétantes sous le soleil - ça fait plaisir – profitons en demain c'est flotte à mort pour 3 jours –ça fait pas plaisir - .

Aujourd'hui, parcours prévu de 265 KM, en avant pour Corte et les Gorges de la Restonica en passant par le Col de Carazzi où on se pèle les cacahuètes , donc pour se réchauffer après 1 heure 30 de route nous stoppons dans un petit village pour le café rituel qui fait remonter la température intérieure. Allez, à peine avalé qu'on repart pour de plus belles aventures – et la vache qu'elles vont être belles -.




Encore quelques kilomètres et nous entamons la montée vers les gorges de la Restonica....des vaches et oui encore...et après merveilles des merveilles, des cascades, des roches, des montagnes, des falaises, S U P E R B E...








on se croirait dans un western, d'ailleurs j'ai rebaptisé les gars, Steve, Charles, John et Yul, on va tourner un remake des 12 salopards mais avec moins de monde...et faire un medley avec Heidi :flower: , je tiens un concept d'enfer, on va faire fortune....Yalah...

Après une pause en bout de chemin des Gorges, c'est reparti pour la descente maintenant, on va avoir du vent dans les cheveux....ah, zut, non, on a les casques....on fera comme si....et de nouveau des cascades, des forêts, des roches, des montagnes, des falaises dans le sens inverse....PLEIN LES YEUX....

Bon c'est l'heure de manger direction Corte, arrêt dans un snack , rechargement des batteries et à 14 heures on repart. On prend la route du Canyon de Callacucia, à nouveau on en prend plein les mirettes, c'est sublime de chez génial ,




puis on monte en direction du Col de Vergio et de la forêt d'Aïtone, il fait pas chaud malgré le soleil et plus on monte plus à nouveau on se dirige vers la brume, le noir, le froid, oh my god (pas michet hein!!!! :joker: )




vite il faut redescendre avant à nouveau de se faire arroser. Et là, Patrice nous a dégotté une route de chez « donnez moi une route de merde » , que même je suis pas sûre qu'on puisse s'y croiser en vélo, j'en ai le cul en miettes et Marie aussi – si, si, elle me l'a dit – je crois qu'à la fin du séjour on aura des cors aux fesses et les gars sous les coucougnettes, c'est obligé. Nous avons enfin regagné notre hôtel à 18 heures, 20 heures 30 repas, et là je tente désespérément de garder les yeux ouverts pour finir de taper, faut-il pas que je pense à vous
hein ??? Bonne nuit les bilouttes et à demain pour la suite de notre périple.

.....

Vendredi 13 avril, petit parcours de 195 km, nous descendons d'Ajaccio vers Bonifacio puis on remonte vers Porto-Vecchio.

Départ de l'hôtel à 9 heures pétantes, il fait gris mais pas de pluie et des températures acceptables, donc ça va, on se lance. Après une heure de route, devinez quoi ?? Eh oui, le monsieur au fond vient de le dire : LA PLUIE , mais en petite quantité donc ça va...les routes défilent, les paysages aussi c'est toujours aussi beau. On fera une halte dans un petit village pour la pause café avec des gens bien sympathiques – constat : le Corse est avenant et très accueillant.




Après cette petite pause, nous voilà repartis jusqu'à croiser le Rocher du Lion,




il est l'heure de manger nous voilà en recherche d'un endroit pour combler notre faim de loup....et sur la route nous croisons de grosses pancartes qui nous conseillent d'aller manger chez Alex - c'est un repère de motards – alors, tout énervés , nous voilà partis à MONACIA pour trouver Alex et sa gargote...après avoir emprunté des routes de village extrêmement serrées et escarpées nous découvrons enfin le resto motard « Chez Alex », OH MISERE ,




de l'extérieur ça ressemble à un buibui que si t'y manges tu te chopes au mieux une chiasse pendant 10 jours au pire je sais pas – peut être le choléra -. Patrice, plein de courage monte les escaliers pour voir s'il y a quelqu'un et paf, il se retrouve nez à nez avec une mémé à l’œil crevé parquée dans un rocking chair juste à la porte vitrée, pris d'une terreur sans nom, il tente de faire demi tour pour nous dire de partir mais il est intercepté par le cuisto du buibui qui nous dit de rentrer pour manger. Merde, on avait déjà enfourché les bécanes pour se sauver fissa. Bon, on se résigne, on va tous mourir d'une dysenterie mais tant pis c'est ça l'aventure.

Et là, HORREUR, MALHEUR, c'est pire à l'intérieur : une tête de sanglier est clouée à une des poutres, des saucissons et des jambons de pays sont suspendus à côté et là tous les 10 cm agrafés aux poutres du plafond un tas de bordel absolument innommable datant pour certains de Cléopâtre voir plus vieux encore, des faucilles, des crochets de boucher, des fusils ...




je tente de m'échapper, je suis retenue par mes acolytes qui ne voient le mal nul part . Bon sang, j'ai vu tellement de films d'horreur j'ai l'impression que s'en est un, tu sais un truc du genre tu rentres là dedans confiant comme un con de touriste et paf t'as le proprio déjanté, la cuistaude dégueulasse avec le mégo, le fils débile psychopathe et quelques copains tout aussi cinglés qui sortent de leur planque et vous zigouillent avec tous les trucs piquants et tranchants pendus au plafonds....BON J'Y VAIS MAIS J'AI PEUR ..... En plus, nous sommes vendredi 13, un chat noir se frotte sur nous... la totale....

On s'assoie, on se dessape, la table est mise en 2 temps 3 mouvements et les litrons de rosé débouchés – les filles touchez pas à ça c'est pour nous soûler et après ils nous violeront pendant qu'ils éviscéreront les gars en les pendant aux crochets de boucher, personne ne m'écoute , je les préviens tout de suite si jamais ils amènent un bouteille avec un crapaud dedans je me sauve en courant ...ouf, non, ça va....c'est du saucisson et de la coppa fabriqués avec les cochons du gars s'il vous plaît (ouais et vous leur donnez des touristes à bouffer à vos cochons , non, ah ben ça rassure !!!!). En plat de résistance, on nous ramène un ragoût de veau/pastachoutte à tomber par terre, comme les bouteilles sont débouchées et que les gars ont pas le droit de boire, on s'enfile une bouteille à nous 3 et j'avoue je suis complètement pétée :drunken: . Et v'là t'y pas ALEX qu'arrive, vous savez qui c'est en fait : c'est le père Fourasse , il parle pareil en faisant des énigmes, et il nous tient la jambe avec plein d'histoires de Corse, je comprends rien à ses délires alors je bois et je ris à en pleurer et Marie aussi. Serge demande à faire une sieste, on lui conseille le cimetière AAAAARRRRRGGGGGGGHHHHHHHHH, je vous l'avais dit que c'était des tueurs!!!!Christine va faire pipi toute seule, - non Cricri c'est comme ça qu'ils se font tous dessoudés dans les films de trouille- , quand elle revient, elle nous dit surtout y allez pas, pas de porte aux chiottes et ça donne dans les apparts des tarés, et hop un petit coup de rosé pour tenter d'arrêter de rire comme des malades – ça marche pas -.

A 14 heures, on décide de stopper Alex :joker: qui continue de jacter (donnez lui du pain, quelque chose mais occupez lui le bec....) et on se ratiffe pour partir et là, le petit coup de bambou derrière les oreilles 25 euros par personne :twisted: qu'il nous dit, ben tu t'endors pas Alex enfoiré va !!!!! L'après midi nous rejoignons Porto-Vecchio par quelques petites routes et nous passons par Bonifacio, superbe comme ville, creusée dans la montagne rocheuse les pieds dans la mer, superbe.




Voilà, arrivée à l'hôtel vers 17 heures, un seul dodo ici, tant mieux c'est pas terrible –




et demain départ très tôt car c'est la plus grosse journée qui nous attend et sous la pluie je pense...on verra bien !!!!
.........

Samedi 14 avril, gros parcours de 295km . Vous savez ce que c'est une bonne grosse journée de merde ....ben c'est aujourd'hui :twisted: . Dans le genre journée pourrie, je pense qu'on peut pas faire mieux … !!!!

Départ de l'hôtel avec tous les bagages à 8 heures pétantes, aujourd'hui va être une grosse journée alors en selle ! Le temps se tient à peu près, il ne fait pas trop froid et il ne pleut pas, on va peut être avoir du bol …

Après ½ heure de route on attaque la montagne avec devinez quoi...oui, oui, LA PLUIE , puis ½ heure après on rajoute LE BROUILLARD, pas possible de décrire le moindre paysage on voit rien , et là tu te dis que ça peut pas être pire, ben si après tu as LE FROID et là, tu maudis ton mari de t'avoir traînée jusqu'ici pour faire de la moto à la C..N et quand tu crois qu'il y en a plus ben y'en a encore...ALORS ON DANSE...-. Nous passons dans un petit village avec une route complètement détruite, et tu penses pour toi même que quand ils font des travaux ici ils y vont pas de main morte....MOUHAHAHAHAHA.... tu crois pas si bien dire mon petit parce que le village c'était juste un avant goût de ce qui t'attends sur les 10 prochains kilomètres, mais quand tu sais pas t'y vas confiant, presque avec entrain malgré LE FROID, LA PLUIE ET LE BROUILLARD.

On attaque une petite route puis là on tombe je ne sais pas où, L'ENFER - the hell - je pense, parce qu'à la pluie, le brouillard, le froid, tu rajoutes des rafales de vent et 10 kilomètres de travaux sur des routes de montagne où il ne reste plus un gramme de bitume, il n'y a plus que de la boue, de l'eau, des gravillons, du sable, L'HORREUR TOTALE – on a du être super méchants dans une vie antérieure c'est pas possible autrement.




Et puis d'un coup tu te dis que tu dois tourner dans un feuilleton des envahisseurs – rappelez vous : les envahisseurs, seul David Vincent les a vus, pour lui tout a commencé par une nuit sombre le long d'une route de campagne alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva –

Ben en fait c'est nous c'était une route de montagne brumeuse et pourrie, 10 Km de travaux que nous avons emprunté pour rallier le village de Zicavo que nous pensions ne jamais trouver....ça fait flipper hein Ben on y était, je pensais qu'à une chose, si on tombe on va tous mourir ici, je pense que j'étais limite de pleurer de dépit ….et ce foutu village qui n'apparaissait pas, là, je pense qu'on a tous du se dire PU...IN de village de ME...DE, quand est-ce qu'il se montre ???
Et là, au détours d'un virage, OUI ZICAVO, c'est ça.... ALLELUIA, ALLELUIA...(son de cloches et tout le toutim.....). Il nous a fallu 2 heures 30 pour faire 80 km, belle moyenne !!

A 1O heures 30 petite pause café au coin du feu on essaie de faire sécher tant bien que mal les serpillières qui nous servent de gants, même les pantalons sont trempés : la pluie a réussi à passer la combine imperméable....pas facile de boire son chocolat avec les dents qui claquent, essayez chez vous, vous vous rendrez mieux compte. Là, si jamais Alain me sort sa phrase fétiche « c'était trop bien » je le ramène chez Alex...oui c'est la nouvelle punition maintenant celui qui fait le con : chez Alex ....A 10 heures 50, on renfile tout, les gants, la combine tout est trempé, c'est super agréable....miam on en redemande !!! Et c'est reparti sous la pluie YES...Passé le col suivant nous redescendons et le ciel se découvre un peu, la pluie se fait moins violente et on traverse le défilé de Strette, super beau.




On arrive a Aléria pour le déjeuner à pratiquement 13 heures sous la pluie bien sûr.....

L'après midi devait être une découverte par Ponte Leccia, encore des forêts, des cols, des roches, mais nous sommes trop blasés, on décide de reprendre la nationale pour rejoindre notre hôtel qui se trouve à l'Ile Rousse.
Les gars se font plaisir , comme c'est de la route droite il lâchent un peu les chevaux . On arrive à l'hôtel à 16 heures 30, on va le garder 2 nuits, tant mieux, il est trop super. Biz à vous tous qui êtes bien au chaud, ayez une petite pensée pour nous, pauvres choses détrempées......
.....

Dimanche 15 avril, parcours de 130 km , c'était la journée de repos aujourd'hui....On ouvre les volets et, et,et......GRAND SOLEIL ....c'est pas possible on ne savait plus que ça existait encore on pensait être rentré dans l'ère glacière ....Après un petit déjeuner aux croissants (comme tous les jours) on se prépare et départ tranquille à 10 heures ( précise merci les potos ) du mat pour une virée jusqu'à Calvi








en passant sur les bords de mer et notre dame de SERRA.




Il fait bon,allez encore 10 degrés et on pourra sortir le maillot de bain des sacs (c'est beau de croire encore au père noël ). Encore de jolis paysages aujourd'hui, des criques et de l'eau turquoise.




A midi, déjeuner à Calvi en terrasse s'il vous plait et au bord de l'eau...puis départ vers 14 heures pour faire le tour de quelques villages médiévaux,




bien sympa et retour à l'hôtel à 18 heures en ayant évité la pluie.

Juste un petit mot sur l'hôtel : LE SPLENDID




à l'Ile Rousse, patron et personnel aux petits soins pour ses occupants, de l'humour, un accueil chaleureux, des chambres propres et spacieuses et une situation géographique au poil, à conseiller. Le responsable est motard et nous a même autorisé à passer un coup de jet d'eau sur nos machines pleine de sable... merci les travaux .

Lundi 16 avril, dernier jour, parcours de 160 km, départ île rousse , passage par le désert des Agriattes, tout le Cap Corse et arrivée Bastia pour prendre le ferry. Aujourd'hui fut la journée TOPISSIME, grand soleil , 19°, et un paysage qui tue sa mère....

Nous sommes partis à 9 heures avec le soleil et le sourire , après un petit déjeuner croissants comme d'habitude (la balance va crier comme un goret quand on va monter dessus ) c'est le dernier jour il faut en profiter, et on remise la combine de pluie dans le top case, YES YES YES....

Nous voilà partis on the road again, il ne nous faut pas longtemps pour commencer le parcours du désert des Agriattes, c'est une petite merveille , c'est aride et verdoyant en même temps, on a fait fumer la caméra et l'appareil photo aujourd'hui.








Lors d'une halte Christine nous a rejoué Laura Ingalls :flower: en allant arracher des fleurs le long de la route (hhhhhaaaaaannnnnnnnn, arracher des fleurs c'est mal... je t'ai poucave cricri.... :twisted: ).

Vers 10 heures on fait une halte dans un petit village qui s'appelle Zonza, vue panoramique, parking spécial motos,




et un petit café « le café de la tour » avec une terrasse qui donne sur la vue, no stress ici,tu dois mourir à 110 ans c'est obligé . On se boit notre jus pour nous booster un peu, le tenancier du bar sort du jambon de pays pour préparer des sandwichs et on l'a tellement charrier qu'il nous a gentillement offert de le goûter....même pas en rêve ça se passe chez nous ça, les Corses sont vraiment accueillants, on pourra dire qu'on a été très bien reçus partout où nous sommes passés, alors là, vraiment rien à dire....Laurent nous abandonne quelques minutes le temps d'aller acheter un fromage de pays – oh bordel, surtout ne pas ouvrir le top case sinon tu vas tout faire péter sur le bateau , en plus c'est la 100ème du Titanic, ça fait peur – je vous raconte même pas la tête qu'ils vont avoir lui et Allan demain en sortant de leur cabine après avoir passé une nuit en compagnie d'un fromage local ….ouch....euh, si vous vous retrouvez tous seuls à table pour le petit déj c'est que ça pique un peu les yeux......

Aller hop, c'est pas qu'on s'ennuie mais on a un bateau à prendre ce soir et il faut tenir les délais, donc c'est reparti...CE PAYSAGE DE LA MORT QUI TUE....








tous les 5 km tu passe de la mer à la montagne, des falaises à la plage avec des routes sinueuses à souhait creusées dans la roche, c'est vraiment très très beau. S'il y a bien un coin qu'il faut voir quand tu vas en Corse c'est celui là, je crois que c'est ce qu'on a vu de plus joli – vas-y Alain, là tu peux nous sortir ta phrase magique : « c'est trop bien », bon j'avoue là, c'est vrai. On attaque dur les montées et, et ...zorro est arrivééééé.....non pas zorro, mais les travaux à nouveau oui : NOUS SOMMES MAUDITS :twisted: , c'est pas possible autrement, à nouveau plus de route, ou juste des morceaux, des graviers, du sable, de la boue, mais bon, avec le soleil c'est nettement plus supportable – même pas envie de pleurer cette fois, ah ah - A 12h30 arrivée à Centuri, petit village de pêcheurs et spécialiste de la langouste, c'est

A 14 heures, nous sommes à nouveau sur les motos, dernière ligne droite – euh c'est une image hein – parce que pour le coup les lignes ne sont pas droites, mais alors pas du tout......








On avait pas encore croisé de chèvres,aujourd'hui c'est fait,




on a slalomé à travers tout une troupeau. Nous arrivons à Bastia à 15h30, en attendant l'embarquement à 16 h30, on prend un café en terrasse. Le ferry est tout neuf, nickel, cabines spacieuses c'est le grand luxe.









Voili voilou, avant dernier résumé pour les lecteurs assidus, les aventures Corses sont terminées.




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Salut les amis et merci pour vos mots :drunken: . On a fait du mieux que l'on pouvait pour rendre le séjour agréable. C'est bizarre que tout se soit arrêté d'un coup. Ca fait un vide terrible.

Cette région est tout simplement splendide, des paysages pleins la tête.

Merci aussi aux épouses pour leur patience et d'avoir serré les fesses lorsque nous nous sommes légèrement lâchés dans des courbes un peu prononcées.
Vous avez toujours eu le sourire ( sauf à l'hotel le premier jour... ) malgré des conditions climatiques difficiles. ( froid, brouillard, absence de route.... ).
Ca a été très agréable de pas entendre ronchonner. :twisted:

En ce qui concerne les bonhommes, je pense que nous pouvons partir ensemble n'importe où, nous n'aurons jamais de soucis. Nous avons une passion commune qui nous unit ( bien que vous ne rouliez pas en Kawasaki ).

Trop de rigolades, nos arrêts aux bars, nos repas... c'était "trop bien". Stop, j'ai trop les boules...
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Mardi 17 avril, retour à la maison, certains avec le sourire , d'autres non... Après notre dernier petit déj "croissants" sur le ferry, on se prépare, on sort du ferry et à 7h30 on attaque l'autoroute, bip-bip à côté de nous c'est un rigolo, les chevaux sont lâchés et ça dépote, les chiens ont pas eu le temps de pisser sur les roues, je sais même pas s'ils nous ont vu passer d'ailleurs, par contre la voiture banalisée avec le radar embarqué il nous a bien vu lui.... :twisted:

Une petite demi-heure de pause-café à Portes les Valence et c'est reparti comme des malades jusqu'à la maison. Arrivée à 11heures30, on a pas chômé.

Voilà s'en est terminé de notre périple....à bientôt :pirat: :pirat: :pirat:

Aujourd'hui, j'ai nettoyé la belle ( ma moto )


Il y avait du boulot :twisted: .... plus la chaine à dégraisser après le passage dans les travaux où le sable était roi ....



C'est beaucoup mieux, elle est prête à repartir même pas une rayure. On repart.... , trop de paysages dans la tête.... :drunken: :drunken: :drunken: :drunken:

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